Rohff - Creuset de Voyou - Tekst piosenki, lyrics - teksciki.pl

Creuset de Voyou

Rohff

10 ans d'avance

7

Rap

Tekst piosenki
[Intro] Un creuset de voyous victime du système, que Dieu nous guide, boy Un creuset de voyous victime du système, que Dieu nous guide, boy Un creuset de voyous victime du système, que Dieu nous guide, oh [Couplet 1] À travers ma voix, tu marches dans ma rue Et c'que t'entends c'est c'que tu vois, lyrics tirées d'images crues, ça craint T'aimerais que j'te chante autre chose mais c'est toujours le même refrain Mon frère 400 à l'heure, accroche-toi, y'a plus de freins On enfreint tous les lois, juges, procureurs, même les avocats C'est pas que des voyous incarcérés, y'a même des hommes d'État Ils ont niqué mon bled, rien à foutre de leurs règles Tout comme leurs filles qui s'font foutre même en période de règles Après avoir arbitrairement fixé les règles du jeu Comme dit le poto Kery James, soit tu marches ou c'est l'enjeu Ils t'envoient à l'ombre pour réfléchir si tu chinef L'État c'est la plus grosse carotte du siècle, c'est tout bénef' Taxe la moitié du salaire misérable de nos parents Pourtant les allocs ont du mal à prendre congé une fois par an J'viens des blocs là où les darons paient plus le loyer Ça c'est le rap des familles nombreuses, des mères au foyer Nos vieux peuvent pas comprendre, ils ont la mentalité du bled Leur mode de vie est différent du nôtre, c'est pas de leur faute Moi j'suis croc, j'ai un minimum d'éducation Mon point d'repère : l'Islam. Un bon garçon qui a grandi sans son père Mon petit frère et moi, on a pris l'avion pour venir dans ce pays Pour nos études, mais l'système a fait d'nous des soldats sans treilli Le bonheur a ses étages comme l'3ain, c'est hallucinant Comme quand t'attends une réponse d'emploi favorable qu'c'est "Allô, c'est non!" Sinon on a les pieds bloqués dans la merde, comme dans du ciment Ceux qui parviennent à s'en sortir passent pour des gens fascinants Loin des dirigeants, avares, rigides, exigeants Pour nos familles opprimées et accablées c'est désobligeant Loin des snobs de familles nobles au rang social élevé Ils te causent avec dédain, insultent "enfant mal élevé" Pendant que les riches tuent le temps, le temps tue les pauvres Chez moi on s'contente plus du comptoir Les petits ont l'appétit de rafler le coffre Au risque que les keufs, déboulent, gyrophares, vénèr Chez moi on s'branche plus sur Sky par prévention scanner J'ai des connaissances, ils ne savent ni lire, ni écrire, y'a pas pire Et bah j'vais t'dire, ils prennent des tunes quand t'es en train de dormir Ce n'est pas pour les vanter, c'qui n'est pas dit n'est pas su Je fais que raconter, la réalité, y'a rien d'inventé L'argent rend aveugles les jeunes, savent plus sur qui ils tirent Savent plus où ils en sont, où ils vont, ne leur parle pas d'avenir [École, taxe, permis de côté?], juste pour kiffer être coté Les jeunes courent droit vers l'enfer, même avec un point d'côté Rien à faire, à part tomber dans l'vice des substances illicites Une fois les esprits rôdés, les bandes tombent en déficit Ça s'félicite tellement, que ça arrive vite aux oreilles de l'indic Qui, lui, ne tardera pas à passer un coup d'fil, en informer les flics Des lops sont en poste là où tu réside, pour t'filer Jusqu'à ton prochain braco à la sortie ils te jetent le filet Alors c'est soit tu coopère, ou prend la fuite mais faut défourailler Avec un putain de revolver qui risque pas de s’enrayer Ton coeur bat tellement vite qu'il peut lâcher à tout moment Et quand, on t'tire dessus gros t'oublies tout l'monde, et même ta maman Quand tu t'fais épingler, pas d'caresse, tu t'fais étrangler A la BRB tu t'fais gonfler jusqu'à ronfler Au poste, j'ai vu des photos prise en hauteur Qui dit qu'ton voisin n'est pas un RG, une famille d'inspecteurs On s'dispute le secteur, entre Rick Hunter Foolek, psychopathes, tah Hannibal lecter Posé sur l'banc, t'a pas l'air d'un vendeur de shit, ni de came Suspect d'être passé du vélo, volant de grosse caisse, bécane Comment s'passer d'se faire plaisir quand t'as du fric Ça attire les michtonneuses, suceurs de bites autant que les flics Yeah ! L'oisiveté est mère de tous les vices Le vice t'achète, en te rendant service En t'donnant du shit, en te faisant la bise Ça fait du bien de flamber, n'importe quand tu peux te faire plomber Ce qui te fait trembler, t'as plein d'embrouilles en cours, pour ça pas de plan B Certains sont discrets, d'autres se font remarquer, se la jouent durs Soupçonnés même de consommer des drogues dures. Bref, tu m'écoutes ? Quand t'as les 'steurs sur tes côtes, qui te mettent sur écoute Si c'est pas toi dans la cassette, ils font en sorte que ça coïncide Aux assises, déballent toute ta vie, devant tes potes qui assistent Y'a des durs qui pleurent d'entendre leur vécu à l'oral c'est triste Ton père dégoûté, ta mère n'en trouve plus le sommeil la nuit Hommage à elle et Fatiha pour l'parloir de nuit Parloirs sauvages, dédicaces à ceux et celles Qui vont casser la voix, comme Patrick Bruel Aux générations confondues des ruelles Bons ou mauvais, crapuleux même cruels Pour tous les Vitriots, tombé à l'époque du blues des racaille Foolek pom-pom, le sound-system foutait la caille Les jeunes se forment du ghetto aux schtars Normal qu'ils pètent un câble, c'est cinq piges de promenade, de mitard Toujours en retard, t'as raté le bippeur, tout l'monde a un portable La prison fait de certains des cons, d'autres des gens respectables Une fois libérable rebelote, dur de se réinsérer A l'affût d'gros coups à grosses sommes, prémédité avec le SSEM On est encore à l'Age de Pierre, on ne peu plus civilisé C'est la Guerre du Feu version fringués, rasés Entre nerveux, mitho, michto, schizophrène Trop de potos ont grandi à Fleury, vieilli à Fresnes Sous l'oeil de successeurs encore mangeurs de gâteaux BN Tah à l'écrit des écoles voir leurs prédécesseurs mener leur vie d'bohème Génération BM, braqueurs de BM, t'es adapté aux rythmes de vie, 9.4 400bpm Vitry, une banlieue parmi tant d'autres Ici comme chez toi, la paresse gagne du terrain sur l'envie d'changer des nôtres On roule sans permis, nique le RMI Au Foot Locker, tape un rayon d'bonheur dans la sère-mi (oh la sère-mi) Disparaît, lâche pas le survet' même quand c'est glacial Fait rien d'spécial, les petits se réchauffent les orteils au centre commercial Ronflent fort pendant l'Juste Prix En fin d'journée se remet d'sa soirée H24 dehors sauf cause d'une diarrhée Le plus triste c'est que ça t'fait marrer Mais pour nos vieux, on vit comme des princes On rentre pour manger dormir, en gros XXX [pinces?] Les jeunes se foutent d'leur santé, misent tout dans l'apparence chic Souffrent d'une chique, les rages de dent soulagées au sky, shit Garés sur l'parking, montent le son dés que y a les flics Écoutent du ragga-roots à l'ancienne, ou du Buju Banton [dernier titre?] Épais tel un sandwich du dépôt, en manque de calcium Au lieu de s'inscrire au gymnasium, préfèrent investir dans un Magnum Pour éduquer les mastocs, avec le [mach toc?] Même les mutilés d'guerre nous plaignent et regrettent pas leur époque Constate, après la Gaule, la France, bientôt les States J'accuse l'Etat de nous avoir mis dans cet état (bande de bâtards)
Tłumaczenie
Brak

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