66 Mesures

[Couplet unique] J’ai l’bérizcrack pour lequel ils s’grattent, tant qu’j’le garde ça l’fait J’me sens frais comme à l’époque de Ma$e is back J’suis conscient que j’peux l’perdre, tellement conscient qu’j’le vends ap Ça fait six piges que j’cuisine en guettant autour d’oim J’ai photographié mes espoirs, et j’avais l’temps Pour les regrets mais j’ai préféré m’laisser croire Avec des espoirs tu vis, avec des regrets tu vieillis mal J’ai fait un choix en attendant d’apercevoir ma première ride Dériver sur l’globe, voile pliée, il reste quoi à part l’billet ? Passer au-dessus sans effort S’noyer à remonter, s’accorder l’droit d’crier Piétiner l’respect d’un père revient à lécher un miroir brisé Donc honorer la vie et tout c’qu’elle m’apporte Tout c’qui m’importe et faire en sorte de pas l’oublier Debout toutes les nuits pourtant j’vois rarement d’étoile briller Depuis qu’j’invente mon futur pour en changer la forme Et j’me la donne même si les métaphores c’est pas une fin en soi Des javons s’doigtent chaque jour, gros c’est pas mon davos Souvent proche mais incompatible comme seringue et balançoire Cousin, j’suis pas en soirée, j’nage autour d’la prod’ en faisant des ravonds comme un squale en dallo Y’a pas qu’d'la baise qui s’passe, pas qu’la cesse qui s’brade Pas qu’les tess qui s’crament parfois, pas qu’les deks qui scannent Ah bâtard si faut qu’ça rec si j’craque J’pars en yeuks au lieu d’disserter fort sur des sujets que j’maîtrise ap J’m’estime bavon tant que j’fais c’qui m’parle Et j’lâche un grand sourire, mais, respect, j’ai déjà vesqui l’bal J’vois qu’tout crame autour de moi et mon mauvais côté s’rassure En s’disant qu’il est pas l’seul à être désespéré Dans l’œil du cyclone c’est utopique de décélérer Ou du moins ça l’paraît, du coup tout l’monde est un peu fêlé Yeuz bleux, pack Byakugan, j’ai pas vu venir les fils de putes, mon gars, mea culpa En cortège avec le millier d’voix qui m’accompagne Un peu d’la magie d’Brahms, un peu d’la magie d’Yakouba Flow all-over camouflage Et, dehors, les gens changent pas, c’est à s’mettre une balle Des gus deviennent oranges à force de boire la 8.6 Mon pote est devenu gris à force de fumer joint sur joint Ils parlent toujours des mêmes trucs, ça m’fait peur, en vrai faudrait qu’j’me casse Mais ça stagne, khalé tous les samedis soirs Elaborant des plavons pour qu’nos vies soient une longue barmitsva "Opé quoi qui s’passe", c’est c’que dit un re-frè Bail de manœuvre fonce-dé avec une limo’ dans un parking Smart Tant qu’ça passe, tant qu’ça passe A quoi ça sert la peur ? T’as la réalité en face Il t’reste le choix d’remettre une couche de vernis par-dessus la crasse Ou d’cramer une allumette sur l’Butagaz, mohofucker Quoi d’neuf ? Hein, quoi d’neuf ? Mh, quoi d’neuf ? Putain, quoi d’neuf ? Hein, quoi d’neuf ? Poto, quoi d’neuf ? Hein, quoi d’neuf ? Enculé, quoi d’neuf ? Hein ? Dans ma ville j'connais personne, les gens baissent les yeux Y'aura bientôt des panneaux au sol qui indiqueront les soldes Les mêmes sommes, interrompus par la même sonnerie, zone A la recherche des mêmes sommes soumis A la ssion-pré qui fait qu'les petits s'mettent à rouler Parait qu'l'intégration passe par une tismé bien roulée, c'est cheum Le shit la playstation, parce que l'avenir c'est bof J'viens les agresser comme un KFC sur l'avenue Foch Depuis l'tercian j'ai oublié l'goût d'la zeb J'ouvre à peine une once de chakra, t'imagines pas l'effet qu'ça m'fait Depuis 113 fout la merde, c'est full-access J'les vois tenter des double axel, manger la glace comme si c'était un Sundae Ambiance traquenard, inspiré par untel T'es dans la drogue, dans l'faux, on t'guette comme si t'avais la mort dans l'dos C'est pas ce à quoi j'm'efforce quand j'cause Malgré ça nombreuses sont les dingueries qu'j'décoffre dans l'dôme