Original parano

Parce que les plus grandes trahisons se disent avec le silence Ils se taisent, je leur crache à la gueule sans complaisance Je vois tous et toutes sortes saloperies Comme du sommet tronqué des pyramides d’ Alexandrie Je suis un peu de ces symphonies morbides qui t’envoient sur orbite Instrumente les corbillards Chienne de vérité… suce ton os jusqu’ à la moelle L’enfer aime ce monde et le fout à poils N’ais pas peur de ce qu’ t’ai, jette une larme virile Une dernière joue sur les lèvres de ceux qu’ t’aimes Je t’attends patiemment l’œil dans la lunette Au tournant de tes tourments, rendez vous avec le funèbre Ahuri, laisses moi donc te délurer Tu m’ demandes si le cœur des hommes est à récurer ? Je te réponds que ces âmes pures venus apprendre la trinité Se firent salement sodomisés, par monsieur le curé Original parano, confiance en rien ni personne Pour moi tous complotent ! pra pra et leurs corps flottent Dans de grosses chiottes, le diable est enceint de notre époque (bis) Je ne me fies pas à c’ monde Dirigé par des momes Mec ! c’est mort le nucléaire sous leurs index Ma confiance est intouchable Si tu en gagnes le quart T’es le king de l’arnaque Je n’suis pas dupe Même mes potes complotent Une tape sur l’épaule Ta paume de main en compote Egalement insomniaque Ne dors que d’un œil an cougna Un rien me saoule sans rhum, et sans Cognac Tu dis quoi ma couilles ?? Qu’est ce tu magouilles dans le brouillard ? Qui tu veux bouyave ? Comme toi je suis malins et débrouillard Mais tu connais ma maladie Chui un névrosé, maman l’a dit Refrain Original parano parce qu’au pieds de nos berceaux Le diable sifflotait déjà sur un air de piano Les anges sont pris en otage ont le syndrome de Stockholm Se laisse brûler, dans les cages de Sodome Ont est des agneaux qu’ils ont voué au silence Un sphinx à la tête de mort coincé dans le larynx L’avenir me voit venir de loin il paraît Une fois là bas cette pute me fera le baise main du parrain Ici bas, seul les cannibales sauvent leur trou de balle On volent trop haut pour leurs coups bas Armé de ma, légendaire paranoïa, j’échappe de peu à la noyade Je suis de ceux qui croient à l’incroyable Confiance en rien ni personne même pas en l’ombre de ma ganache Chaque flocon a son soleil Tu m’auras p’ t’ être dans mon sommeil Mais pas avant un peu de toi sur le carrelage Refrain