A force de jouer aux durs

Soit, là où la ruse l'audace S'affrontent dans une danse de proies sauvages Là où nos regards traversent un dernier signe de combat Afain d'en délaisser plus d'un, j'suis parti Cette dernière génération au point décennie Aux combats coups de poings Mais aujourd'hui tu ries, le point est tel Qu'ils ont plus tendance à s'tirer dessus Vaut mieux une bonne bagarre qui dégénère jusqu'aux lèvres gercées J'émerge vers de nouvelles gènes Et j'sais qu'y en a beaucoup qui jouent les durs Un engrenage autour de toi qui dure Génère des sacrifices, force motrice à t'en laisser des cicatrices Artifice surmené. Dissimulés, les rescapés finissent leur vie Visage gravé sur le gravier, rôles réversibles quand durent les retombées Mal dans sa peau mal dans sa tête. Malade au plus profond de lui-même Cet homme recherche un idéal. Une oeuvre qui puisse tuer son mal Cherche sans cesse un bouc émissaire, un pigeon à pigeonner Son attitude fait peine à voir et il lui faudra le payer Mais derrière ce masque sombre. J'aimerais savoir qui s'y cache Un être faible à l'esprit vide, de toute façon une menace Réelle, un facteur risque, une inconnue à ne pas négliger Un être sans scrupules, un dur à cuire comme au ciné Il glorifie le mal et l'idolâtre comme le veau d'or Chez lui, c'est un principe, il en a même fait une règle d'or Mais à ce jeu là combien sont-ils à s'être cassé les dents? A être tombé sur plus haineux et en subir le châtiment C'est triste à dire mais tu récoltes ce que tu sèmes Et si tu sèmes la haine, prépares-toi à sombrer par la haine A force de jouer aux durs, tu tombes toujours sur plus dur que toi Un jour tu donnes les coups demain c'est toi qui les reçoit (Refrain) A force de tourner, ils finissent par mal tourner On s'retrouve vite au pied du mur et A force de tourner, ils finissent par mal tourner Ta carrière est en grand danger A force, à force, s'efforcer d'vivre un monde de dur réalisme Où tout n'est fait que de dualisme Te pousse à prendre des risques dans des rôles et puis se spécialisent Arrêtes tes caprices de fils Et saches que jouer les durs est un vilain rôle à prendre Comprends tes erreurs, t'es seul homme à pouvoir l'entreprendre Propagande sans rêves où tu te livre à la rue sous ses réprimandes Un ring, où faut savoir apprendre à encaisser Les plus faibles se font malmener Subissent les phases, comptent les faces à faces Les tenaces s'affrontent se fondent dans ces faces à faces J'peux comprendre quelqu'un qui sort d'une dure enfance Mais pour le faux, faut que je canalise ma force, une seule mort sur [XXX] Cesse de jouer avec ta vie quand les choses se corsent Esquisse ce dur barême où le mal résiste Laisse-moi plûtot en rire. Sinon à défaut je risque plutôt d'en pleurer De voir tous ces nigauds jouer des rôles qu'ils ne peuvent assumer Lorsque je descends en ville et que je vois tous ces faux lascars J'ai plus envie de leur pisser d'ssus, que de changer de trottoir Tu sais très bien que les vrais boss, eux, n'ont pas besoin de se montrer Vivent de leur bizness et brassent de l'argent à t'écoeurer N'ont pas de temps à perdre avec des histoires de regards de travers Mais lorsqu'il y a embrouille c'est l'artillerie lourde qui calme les nerfs Longtemps moi-même j'ai joué, pensant tout défourailler Mais vivre enfouraillé, c'est finir fou à lier Refrain (x2) Allongé par terre, sans connaissances les dés sont jetés Les yeux rivés vers le ciel mon âme me quitte, je la sens monter Les images défilent, file ma vie entre mes doigts J'ai souvent vesqui la mort, mais cette fois je tombe dans ses bras Tu visais l'argent, gars. Le top la tise, nouvelles idylles et la ganja Tu disais déjà ici on m'aura jamais. Mauvais deal; t'es mort à jamais