Lucio Bukowski & Anton Serra - Le noble sentier octuple - Tekst piosenki, lyrics - teksciki.pl

06.04.2015

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Rap

Tekst piosenki
[Couplet 1 : Lucio Bukowski] Pendant qu’tu cours après du cash, j'mords dans la vie à pleine prothèse dentaire À peine trop exemplaire, j’sais apprécier c'qui nous est offert Par Dieu ou par une étincelle, peu importe, tout est en scène Du premier lait tiède au dernier soupir, on reste en selle L’existence est un miracle pour qui sait contempler le beau Qui sait se contenter de peu respirera toujours plus haut J’embrasse la vie au milieu d'regards concupiscents L’homme humble ressent des choses qu’ignorent les plus puissants Je vois la profondeur de l’univers dans un visage de femme Pratique le feu sacré, mais Prométhée n’est qu’un virage de flamme Nous n’serons qu’une poignée à vivre la vraie contentation Trouver l’éternité dans l’art et la contemplation Ainsi, je crée ma propre toile de Georges Rouault Ma sourate des abeilles, ma sonate, mon Orfeo Je n’suis plus qu’un rêve planté devant une menthe à l’eau Observant, ému, les couleurs sépia du fleuve à l’aube Chaque jour, je pratique l’onirisme éveillé Malgré les angoisses, je m'rappelle de mes ex-vies rayées Il y a les désespoirs, il y a aussi l’émerveillement Il y a vous et moi dans l'atome éternellement [Refrain] (x2) Quand viendra l’heure, dans l’cortège, il n’y aura pas de regret Nous serons pour toujours ces beaux sourires que les souvenirs recréent Nous aurons vécu la tête haute et le cœur léger Dépouillés des craintes et terreurs que nos peurs léchaient [Couplet 2 : Lucio Bukoswki] L’âme curieuse, je suis un loup sous l’effet lunaire De la couleur dans mes images comme l’autochrome des frères Lumière Entremêle espoir et angoisse durant mes veilles Chaque épreuve et chaque douleur, pour moi, est un pas vers l’éveil Et, en effet, je tire des rires de rien et même plus que ça Mon paradis : un simple mot, pendant qu’ils veulent plus de sapes Plus de fric, plus de femme, plus de ci, plus de ça Dépouillé d’ambition : relis les sermons du Bouddha Et je me promène dans la ville Et je me promène dans la vie Et je me détourne de l’abîme Et je me découpe dans la rime Yo, avale des miracles au repas C’est étrange mais, quand j’y pense, mon pinacle est un repos Frôle des chevelures de reines dans le métropolitain Frôle des procédures de règne quand j’élève mon oriflamme Une chance sur dix milliards d’avoir pu goûter les crépuscules Les lèvres et les poitrines de femmes, les rires et les opuscules Le café noir, l’amitié, les films de Tarkovski Mon épitaphe : "Ci-gît heureux Lucio Bukowski" [Refrain] (x2)
Tłumaczenie
Brak

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