Nos cœurs parlent

[1 : Le Rat Luciano] Tout te semble étrange n’est-ce pas ? Nos amis sont des anges et des dangereux Ceux qui viennent d’en bas Nos ennemis sont l’État Et ceux qu’ils pensent dans le fond on s’en bat Je profite de l’occasion Prends plaisir comme avec mes frères en tire de location Ou sur la pierre en train de boire de la bière et causer de nos vocations On se motive et se dit qu’on y arrivera sans baisser nos caleçons Nous sommes ce que nous sommes qu’il fasse clair ou sombre Nos cœurs parlent seuls et répètent ce dont en quoi on songe Ce dire qu’un jour ça va changer ne serait que mensonge Je souhaite une vie longue ou dangereuse et aux anges Si on se tue entre nous, l’État, ça les arrange Soyons tous soudés, même si ça semble étrange Tous on trime, déprime, les gosses et les ados l’écrivent On tente le pire mais seul Dieu te donne ou te prive Tout demeure complexe et c’est ainsi Si tu ressens c’est un signe Chez nous aussi on hait les insignes Quand tu viens d’en bas tu sais le mal qu’ils nous ont fait Certains sont prêts à tirer dans le tas Pour tous les potes qu’ils ont coffrés On compte pas refaire le monde, il est ce qu’il est petit On raconte ce qui préoccupe nos esprits Ça fait des années que ça dure je peux pas te bluffer Le cœur parle seul je pleure sans larmes et c’est parfait [2 : Komploz] Ça y ressemble on est ensemble et c’est ce qui me semble Rien de concret tout abstrait Rien à voir à un mécréant qui crée la manigance Et la porte comme un pendant Rien d’élégant pendant ce temps Marche ou crève nous on tombe et on se relève Jusqu’à ce qu’on reste droit raide Quand bon vivant rime avec prévoyance Cœur aimant trop fréquent sur la mauvaise fréquence Circonstance atténuante et trop de nuances Quand bon vivant rime avec prévoyance Interprète un bras d’honneur mon poing sur le cœur Juste pour l’honneur, ras-le bol des heureux crève-cœur Notre heure le cache sans odeur Un incident est si vite arrivé pas plus tard qu’avant-hier Reparti sous civière les deux pieds devant Ce mec se retrouve ni de dents et ni de lèvres À dire que je ne le connaissais ni d’Adam et ni d’Eve [3 : Komploz] Lutte avec le litige Allonge du liquide Avale cause et beau temps Tous rêvent d’un lit clean Dehors on se bouscule Foutu pour qu’ils s’inclinent En effet la voie efflue donc fonce le nez flaire Flics fêlons, les bons coups on espère merde Bailler vieux, rap pour que ça aille mieux [4 : Komploz] Le cœur parle projette salue les vôtres Sur le boulevard chacun ses projets, sale ou propre Depuis on sait pioncer, vivre là saint C’est comme laver un crasseux sans se salir Les mains moites à la craque Claque les mœurs Les blacks les heures C’est suivre les taxes les heurts Chacun sa faim et qu’un fou flatte son app’ La crainte de chaque citoyen et toi hein Les yeux se défient on voit les regards méchant Quand c’est le blues du flouze qui t’éthique j’aime ça Guesh des fois, on oublie les bains de sang Just pillave, trinque à la santé des cons Ils se demandent mais, qu’est-ce leur motif ? Comment ils font putain ? Juste la rage les motivent [5 : Komploz] Même si on n’est ni man, même si on n’est ni tout ( ?) Juste pour l’honneur, les nôtres persistent Baisives ( ?)cherchent nos limites Nous préfèrent mieux peut-être sous emprise Comment affirmer mes idées les plus raffinées Si ce n’est que par acte présidé Émotionnel comme quand la fin naît Écœure, les sens par les cœurs Beaucoup y mettent essence Ressentent l’effervescence Quand nos par les heurts trouvent recourt ( ?) Vers le hall vernis Les gars au bas du lot, se laisser faire Emettre, transmettre le mal Dresser les cous avant de dresser les chats Le phénomène blues du flouze mène aux peines lourdes Entre pression et charges Depuis, on vit on voit Sauve mes gars, hé oh, après ça, apprécions nos chants Tous mes homies le savent Quand on met la griffe tous s’efforcent Les gains et innocents Tous veulent le gain [Outro : Le Rat Luciano et Komploz] Nos vies te semblent étrange n’est-ce pas Nos amis sont des anges, des dangereux et viennent d’en bas On baisera des gueules avant de baisser les bras Tresser nos coudes avant de dresser les chars C’est étrange, nos cœurs parlent seuls et personne n’y croit C’est comme les anges, ils sont là mais personne ne les voit L’honneur, la réussite est nécessaire La ruse est nécessaire comme le salaire des miens Au mal et au bien on y pense t’inquiète pas On aurait pu évoluer entre môme mais voila On baisera des gueules avant de baisser les bras Tresser nos coudes avant de dresser les chars C’est étrange, nos cœurs parlent seuls et personne n’y croit C’est comme les anges, ils sont là mais personne ne les voit L’honneur, la réussite est nécessaire La ruse est nécessaire comme le salaire des miens