Intra-muros (Freestyle)

Big Baz, représente Paris 7.5, viens dans ma ville Ecoute J’en dis peu sur ma vie, c’est pas d’la honte, c’est d’la pudeur N’ai pas peur de sortir la nuit, pour le racket, y’a plus d’heure Rap sans piston, on approche nous-même du trône Je chante et personne n’me paye comme la roumaine du tro-m J’ai grandis là où même les juifs charbonnaient Dans un dépotoir humain pas loin d’ton restau’ japonais Onzième arrondissement, chez nous les cités, c’est des squares La flamme sur le couteau, c’est l’unique lueur d’espoir J’étais ce gamin rêveur perché au maximum Le tou-bab, le seul qui boycott le taxiphone Samedi soir, il m’faut mes sterling et ma crème J’aime frapper les boloss avec les piercings et la crête Les femelles aux belles formes qui stimulent mon nerf optique Les embrouilles de terrains, Paname est trop p’tite J’attends la chance devant ma boite aux lettres Dans ma tête, j’suis déjà parti, physiquement j’suis loin de l’être J’aurai déjà percé si j’avais la bouille à Nekfeu Quand j’ai plus d’inspiration, j’ai juste à ouvrir la nêtre-fe Des ‘cailles, des voyous, si t’essayes d’fourger d’la caille, nous l’voyons Trop macho pour la cuisine à part les vendeurs de cailloux Des soirées finissent mal, au comico menotté Dédicace à ceux qui cassent les clichés d’leur communauté PSG-OM, qui gagne ? On verra Moi j’aime toutes les équipes comme un collectionneur d’New Era Rue Delaunay, rue Léon, rue Jacques Prévert Un poto dans chaque tier-quar la nuit, c’est ça qu’j’préfère Les michtonneuses prennent le RER des deux côtés d’la Seine Un banlieusard baise ta sœur pendant qu’tu baises la sienne Comme Big Pun, représente les p’tits d’la côte Est Le prix d’la baguette augmente, le prix coke baisse Parle pas d’amour aux chiens d’la casse qui fourrent 10 trans’ par an Plus rien n’est rose depuis qu’le sac du grec est transparent 2012, Big Baz. Babtou in Paris Tu peux pas test ça hein ? On a les meilleurs rappeurs Les meilleurs grecs aussi