La petite espèce

[Intro : Lionel Sonna & Baloji] Voleur de sacs à mains, Voleurs de sacs à mains Vivre sans lendemain, Vivre sans lendemain Voleur de cylindrés qui se laissent engrenés [Couplet 1] Ok Lio, oui je suis Malléable comme de la plasticine Un autre gars que la rue fascine Embobine, s’laisse rouler dans la farine Courbe l’échine ou se débine Mais se tient un fil, tous de mèche On vit sur la brèche de haine et d’eau fraîche Ici, dans la dèche, la folie des glandeurs Prend de l’ampleur, réflexe de rôdeur [Refrain: Baloji & Lionel Sonna] Vite au milieu même si ça tourne en rond Frère, on touche le fond Vite au milieu même si ça tourne en rond Frère, on touche le fond Car les liens s’défont pour une poignée de biftons Ici on touche le fond, touche le fond Car quand les soucis pèsent comme des soupçons Ici on touche le fond, frère on touche le fond Frère, on touche le fond [Pont] Par-là, de poussières d’anges L’argent ne fait pas l’ange [Couplet 2] Ici, la connerie se refourgue Ralentit ma fouge et mes envies de fugue Mais j’ai lâché prise, seuls les grosses pour cicatrise Mon malaise et mon vague à l’âme Même si Liège, ce n’est pas Gotham Le Joker distribue les cartes Les frères viennent comme ils partent Aller droit dans cette piaule comme en taule La liberté nous frôle [Refrain] [Pont] J’suis au bord du gouffre, donne-moi de l’air frérot Ici, j’suis à bout de souffle J’suis au bord du gouffre, donne-moi de l’air frérot Ici, j’suis à bout de souffle [Couplet 3: Baloji & Lionel Sonna] Les plus XXX flanchent Entre quatre murs ou quatre planches Ils se rétractent ou se retranchent Ils ont pris mon tournevis pour une arme blanche J’ai agis avec violence et vrai, avance en silence J’me croyais comme le Suprême indivisible mais Tirer vers soir, c’est irréversible vu que Chacun pour soi, tous pourris, par temps de pénurie Vu qu’en théorie, la parano remplace l’instinct Laisse aucun numéro sur ta carte SIM Sépare les affaires de la famille intime Ta planque et ta piaule dans des lieux distincts [Refrain] [Outro: Lionel Sonna] On touche le fond